La découverte de Byron Bay tôt le matin est une révélation. Il fait bon, 23 degrés, et de nombreuses personnes courent le long des routes ou débutent leur baignade à la plage. L’atmosphere matinale, il est 8h30, est pourtant très calme. Après une visite au phare, je tente de faire provision d’eau. Pas de chance avec le premier point d’approvisionnement : un habitant m’informe qu’il est fermé. J’ai plus de chances avec le second et quitte ce lieu de détente avec regret en direction de l’intérieur des terres.
Première étape, Casino. Puis Grafton. Les forêts de grands eucalyptus s’étendent sur des dizaines de kilomètres de route plutôt droites. Ma jauge de réserve s’allume, Grafton fait une pause idéale pour une photo souvenir d’une ancienne église.
Puis déjeuner rapidement dans un Mall avec un wrap et un cookie.
Je m’arrête au BCF, sorte de Decathlon australien, pour trouver un embout à mon bâton de marche. Encore une fois, je suis impressionné par l’amabilité des australiens : la vendeuse avait retrouvé un embout perdu et me le donne. Ce n’est pas tant le geste mais la gentillesse dont font preuve la plupart de ces habitants, toujours prêts à aider, qui est adorable.
La ville suivante est Dorrigo, bourgade d’altitude sans prétention située à 730m au dessus du niveau de la mer, en bordure du plateau du New England qui domine la Bellinger Valley.
Avant l’arrivée des anglais, la région était habitée uniquement par une tribu aborigène appelée les Kumbangerie. Leur premier contact avec les anglais a été un bagnard évadé en 1830 du nom de Richard Craig. A partir de 1841, des bucherons à la recherche de cèdre rouge dans la vallée de Bellinger commencèrent à installer des campements mobiles. Vingt ans plus tard, le sol environnant riche entraina l’installation des premiers Européens.
La ville a gardé un charme suranné qui vaut le détour.
Le coin est champêtre et situé a proximité d’une forêt pluviale qu’une installation, le skywalk lookout, domine. J’aime bien la region aussi j’y fais un arrêt. Et au passage, chance! J’observe de loin mes premiers kangourous sauvages en train de paître.
Direction Armidale puis Uralla, plus précisément Wooldridge Fossicking Area que je recommande : gratuit, ce site de camping isolé mais disposant de toilettes et à proximité d’une rivière est parfait. Le criquets y font une bruit assourdissant au coucher du soleil mais se taisent ensuite pour me laisser passer pour un bonne nuit.