Les deux pieds sur terre, en pleine lumière.
Tant à redécouvrir, à voir, à réfléchir,
de cette nature qui nous attire.
S’immerger, au delà de la lisière,
dans cette originalité retrouvée.
Personnellement, j’ai toujours été curieux de l’éco système qui nous entoure.
C’est déjà une source inépuisable de découvertes et d’apprentissages. Comment l’oiseau-mouche peut-il rester immobile? Comment se produisent les geysers?
Mais c’est également un moyen de mieux comprendre les enjeux de notre société. Les nombreux débats sur les néonicotinoïdes ou les désherbants systémiques ont ainsi des origines agricoles et agronomiques mais aussi industrielles, médicales, politiques, géographiques,…
Pour finir, c’est ravissant. Il y a un sentiment d’éternité à voir le soleil se lever lors d’une randonnée en montagne.
Pas de militantisme ici, l’écologie est une science qui étudie les milieux vivants. Elle ne change rien.
C’est à chacun d’entre nous de choisir les efforts que nous priorisons pour conserver ces milieux vivants dans les meilleures conditions. Baisser le chauffage, se déplacer moins et mieux, réduire l’empreinte carbone de sa nourriture, améliorer ses achats, de nombreuses options existent. Imposer une action commune, unique, aurait deux effets néfastes.
Le refus d’abord. En exemple, si je me lave principalement à l’eau froide c’est parce que je me suis progressivement fixé un objectif qui n’est, au final pas si difficile à atteindre. La balance efforts / gains est très positive car je trouve de nombreux gains dans mon cas et j’ai pu adapter mon effort. Imposé à un groupe, je pourrais comprendre qu’il se rebelle contre le même effort.
Le déséquilibre ensuite. Lorsqu’un large groupe de personnes applique trop brutalement une politique, l’effet de masse peut rendre sensible des effets collatéraux. Le bannissement des véhicules polluants des centre villes incite certains à prendre les transports en commun mais d’autres à faire extraire des ressources pour construire une voiture neuve qui pollue à peine moins.
Le ‘pratique’ et le ‘rapide’ sont deux grands ennemis de notre futur. Prenons le temps de profiter de notre présent. Si j’achète en vrac plutôt que des emballages individuels sur emballés, si mon colis n’arrive que dans deux semaines au lieu de deux jours, si je fais ma pizza plutôt que de me faire livrer par un Hubert, ce ne sera qu’une goutte d’eau. Mais qui alimentera la rivière dont notre futur a besoin.