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5 types d’appareil photo comparés


Le photophone, que l’on a toujours avec soi, est-il en passe de devenir le meilleur type d’appareil photo? Que lui manque-t-il pour remplacer progressivement les réflex, compacts et autres action cam? Avec 5 types d’appareil photo comparés, réponse en images.

Pour ce comparatif, j’ai opposé un photophone (Samsung S20 Ultra) à un réflex (Nikon D600), un compact expert (Sony RX100 VI), une action cam (GoPro Hero 9) et un drone (DJI Mini 3 Pro).

J’ai choisi volontairement d’utiliser les fichiers au format jpeg. Le format RAW est pourtant disponible sur les appareils listés ici (exception faite du téléobjectif Samsung). Certes ils altèrent la qualité de l’image RAW de départ. Mais il faut reconnaitre que les algorithmes appliqués par les derniers appareils photos compensent bien les limites du capteur. De plus, le jpeg est beaucoup plus facile et léger à partager. Et enfin, la plupart des utilisateurs ne retouchent pas leurs photos. Pour ma part je reprends moins de 5% de mes prises. Si vous en reprenez plus, je suis curieux d’en connaître la raison : recadrage? colorimétrie? déformations optiques? recomposition?

Toutes les photos ont été prises à main levée. Je n’ai pas souhaité activer le mode High Dynamic Range. Certains appareils font un bracketing de deux photos pour produire une HDR. En photo animalière au téléobjectif, le moindre mouvement entre ces deux photos génère un effet de superposition qui gâche le résultat. Je ne m’en sers donc que rarement.

Paysage en grand angle (+/-24mm)

Tous les appareils sont en mesure de tirer un cliché correct avec un sujet bien éclairé. Mais avec un contraste important, comment se comporte le mode automatique?

Photo avec un Nikon D600

J’ai découvert après coup que la balance des blancs n’était pas en automatique et que j’avais -0.7 d’exposition. J’ai donc retouché la colorimétrie de certaines photos du Nikon.

L’image est très contrastée. Elle a été prise à f/22, 1/60e de seconde à 400 ISO.

A cette vitesse, pas de gros risque de bougé. Et si le nombre de pixels du vieux capteur est limité, en zoomant, le texte ‘Tubeless’ sur le pneu est presque lisible. Et les joints des briques autour de la fenêtre sont distincts.

La sensibilité n’étant pas trop élevée, il n’y a pas de bruit visible.

Pour finir, la compression du fichier n’est pas sensible : les dégradés du ciel et du carénage sont bien progressifs. Ceci tout en gardant une taille de fichier raisonnable de l’ordre de 5Mo.

Photo avec un Sony RX100 VI

Le RX100 a un peu privilégié la vitesse, 1/200e de second, à l’ouverture f/3.5, avec un ISO à 125.

Il en résulte un flou d’arrière plan léger sur la maison. Par contre le premier plan a une finesse remarquable. Non seulement le texte sur le pneu avant est parfaitement lisible, mais on arrive même à déchiffrer ce qui est écrit sur le phare… tout comme le fait que la moto a besoin d’un nettoyage :-).

Il n’y a pas de bruit visible avec cette sensibilité.

La grande ouverture produit une image plus claire que les autres, au détriment du bleu du ciel. L’histogramme de couleur est plus plat que les autres, donnant le sentiment d’une image un peu fade mais pas forcément plus éloignée de la réalité que les autres.

Le niveau de détail jpeg a été placé sur ‘High’ et le fichier résultant est bien lourd : 16,4Mb. La résolution de 5472×3080 avec 24bits de couleur prend forcément de la place, mais une telle taille nécessite de prévoir de la place de stockage et des moyens de transfert rapides.

Photo avec une GoPro Hero 9

La GoPro a été réglée en prise de vue ‘linéaire’ pour avoir une focale proche des autres. L’image est plus serrée que les autres et pourtant les metadata du fichier indiquent une longueur de focale équivalente à 15mm au lieu des 24 souhaités. Bizarre. L’image serait-elle un crop d’une image bien plus large?

Le processeur a fait un choix assez particulier : f/2.5, 1/483e de seconde à 106 ISO. C’est précis.

Cette vitesse garantit une absence de bougé, ce qui correspond bien à l’esprit d’une caméra d’action. Mais la sensibilité très basse oblige à ouvrir largement ce qui devrait réduire la profondeur de champ.
Pourtant les joints entre les briques de la fenêtre sont bien visibles, ce qui montre à quel point le traitement d’amélioration de la netteté est brutal. Si a première vue le cliché est net, il ne faut pas zoomer beaucoup avant de voir les altérations de contour : le texte sur le pneu n’est pas lisible. Et le grain est sensible sur le carénage à droite du phare.

Parlant de couleur, le rendu est bon. Le renfort de saturation rend le cliché un peu artificiel mais l’histogramme montre un bon équilibre.

L’image est grande (5184×3888, 24bit de profondeur de couleur) et pourtant elle tient sur 3,17Mo ce qui contribue à rendre sensible le traitement de la netteté.

Photo avec un DJI Mini 3 Pro

Gêné par le pied utilisé pour les autres appareils, j’ai décalé le DJI Mini 3 Pro sur la gauche. La moto parait plus petite, et cette perception est accrue par le format, 4:3, qui montre plus d’espace en haut. L’optique a pourtant bien une longueur focale équivalente de 24mm.

L’ouverture fixe de la caméra, f/1.7 permet de garder une sensibilité faible, à 110 ISO avec une vitesse élevée de 1/1000 de secondes.

Je pensais avoir fait la mise au point sur le phare de la moto, pourtant la fenêtre est plus nette. Il faudra que je vérifie s’il s’agit d’une erreur de mise au point de ma part et non pas d’une limite de la distance minimale de mise au point. De toutes façons, avec le petit capteur du drone, la profondeur de champ reste importante.

Le contraste est plus faible que les concurrents. Le traitement d’image du drone est automatiquement passé en HDR et semble étalonné pour réduire les effets des contre-jours : les ombres comme le reflet du soleil sur le carénage sont moins marqués. Le traitement augmente un peu la saturation des couleurs, mais sans tomber dans l’excès.

Le fichier a un volume raisonnable (6,5Mo) pour une image de 4032 x 3024 et une profondeur de couleur de 24 bits.

Photo avec un Samsung S20 Ultra

Et pour finir, le résultat du Samsung S20 Ultra. Le téléphone utilise le meilleur de ses petits capteurs qui ouvre à f/1.8, 1/276e de seconde à ISO 50.

J’ai oublié le mode HDR en automatique. Et ce qui saute de suite aux yeux, c’est la forte saturation des bleus, la plus importante de tous, au point que les nuages eux mêmes ont un reflet bleu. Comme pour le drone, les ombres sont sensiblement éclaircies et les tons clairs sont étouffés. Les smartphones ont l’habitude de saturer, mais sur ce modèle dédié à la photo, on pouvait espérer un résultat plus réaliste.
J’ai retenté depuis de faire d’autres photos en désactivant le HDR. Mais même ainsi l’appareil arrive à bleuir le ciel un jour de brouillard. On ne peut pas dire que la fidélité des couleurs soit au rendez-vous

D’autant que le reste ne souffre d’aucune critique : la finesse de l’image est juste en dessous du meilleur de ce comparatif.

A ISO 50, aucun bruit. Il n’y a pas non plus de déformation optique, d’aberration chromatique, ou de défaut de compression.

Ce beau résultat et les 4000×3000 points de l’image autorisent des agrandissements pour recadrer ou étudier des détails. Quant au poids du fichier, il reste raisonnable : 5,35Mo.

En conclusion, le photophone, que l’on a toujours dans la main, est un bon choix pour les photos classiques à 24mm, à condition de désactiver le HDR et d’accepter un rendu des couleurs un peu fantasque. Ses clichés sont comparables à ceux de vrais appareils photo.

Jouons maintenant un peu avec le zoom

Zoom 70mm et téléobjectif

Le zoom est indispensable pour ne pas intimider son sujet, humain ou animal, en restant à distance. Il réduit aussi la perception de profondeur en diminuant la différence de taille entre les objets à l’avant et à l’arrière plan. Toutefois, plus le grossissement est important et plus il faut ouvrir pour maintenir une vitesse correcte, ce qui donne de belles photos où le sujet se dégage devant un arrière plan flou.

Le soleil avait bien baissé durant ma séance de shooting ce qui me mettait dans des conditions proches de celles de la chasse photographique.

Le Nikon et ses objectifs multiples offre des possibilités de zoom quasi sans limite. Même au plus fort grossissement l’image reste assez détaillée pour lire les inscriptions en bas à droite du phare. Le grain est inexistant, le bokeh est doux et régulier y compris sur la photo à 200mm avec une ouverture à f/6. Le seul défaut, qui n’est pas perceptible sur ces exemples, est le vignetage aux longues focales. Tous les outils de traitement d’image le corrigent facilement et le résultat est flatteur.
Muni de son 50-500, l’appareil devient cependant très volumineux et regrettablement lourd. Et c’est sans compter le poids du trépied qui devient bien utile pour éviter de bouger. Difficile dans ces conditions de faire autre chose que de l’observation à l’affut.

Nikon D600 70mm
Nikon D600 200mm
Nikon D600 500mm

Le Sony RX apporte un meilleur compromis. Il est très discret avec sa petite taille et sa quasi absence de bruit de déclencheur. Les zoom ont habituellement une qualité optique maximale à leur focale intermédiaire. C’est ici le cas, à 70mm, avec un cliché parfait. Certes le bokeh en anneau n’a pas la noblesse de celui du réflex, mais la précision vraiment remarquable.

Poussé à son extrémité, fixée à 200mm, le petit objectif qui ouvre à f/4.5 ne peut espérer rivaliser avec le fût démesuré du Nikon. Le capteur produit une meilleure image de la moto, mais la qualité se dégrade fortement à l’arrière plan, avec un grain qui devient sensible. Aussi le premier plan ne se dégage moins bien de son environnement, donnant une impression de fouillis comparé au réflex.

Sony RX100 70mm
Sony RX 100 200mm

Je n’évoque la GoPro que pour reconnaître qu’elle propose un système de zoom numérique. La qualité de l’image étant la moins bonne en 24mm, je n’ai même pas essayé de voir le résultat après agrandissement.

Le DJI Mini 3 Pro offre un zoom numérique 2x. Sur ce qui se prétend un équivalent d’un 50mm, l’image est un peu plus floue que sur celle prise en 24mm. Je n’en vois pas la raison. Le déclencheur étanche de la caméra d’action demande un effort important pour prendre une photo, mais je doute que cela explique un flou de bouché car car la vitesse d’obturation reste élevée (1/500e de seconde).

Ce qui me contrarie le plus, c’est le choix de l’appareil de s’obstiner à faire la mise au point sur l’arrière plan malgré la place prise par la moto sur l’image. Un mauvais point pour l’autofocus.

Le problème d’autofocus est honnêtement moins gênant avec un drone. Car son but n’est pas de zoomer mais de prendre de l’altitude par rapport à son sujet. C’est le seul à pouvoir prendre ces points de vue. L’image, prise au 1/240 de seconde, ISO 100, f/1.7 mériterait plus de contraste. Un filtre polarisant ND4 pourrait améliorer ce point. Mettons le drone de côté en attendant…

DJI Mini 3 Pro 48mm
DJI Mini 3 Pro 24mm

Samsung a fait beaucoup de publicité sur le monstrueux zoom 100x de son Galaxy S20 Ultra. Comparable au grossissement d’un télescope, mais en utilisant un capteur microscopique! Vraiment?

Un grossissement équivalent à 90mm suffit à comprendre la supercherie. Jusqu’à 103mm, le zoom est numérique et réduit progressivement la qualité. L’image de départ étant très bonne, on arrive à se satisfaire du résultat, mais il n’est plus possible d’agrandir sans constater la dégradation. Le traitement logiciel réduit bien la pixellisation, mais dans ses efforts pour augmenter la netteté de l’image il dénature les parties naturellement floues de l’image, comme ici dans le phare.

S20 Ultra +/-50mm
S20 Ultra +/- 90mm

Impossible de grossir plus dans ces conditions. L’appareil photo passe donc sur son téléobjectif 103mm. Il est cependant moins bon que le capteur 24mm. La netteté est un peu en retrait ce que compense imparfaitement le traitement logiciel. Si le grain est inexistant dans les parties bien exposées, autour du phare, le traitement HDR le révèle dans les parties plus sombres au niveau de la fourche.

En grossissant plus, le photographe ressent la même désillusion que précédemment. Le zoom numérique n’apporte qu’un crop de plus en plus flou. Au delà de 30x, l’agrandissement ne sert vraiment à rien, à part embellir la fiche technique de l’appareil photo.

S20 Ultra +/-200mm
S20 Ultra +/-800mm
S20 Ultra « x100 »

Sur cette série de photos le vainqueur haut la main est le réflex équipé d’un vrai téléobjectif. Le compact tient une seconde place honorable avec son zoom optique. La solution triple objectif du photophone (grand angle, téléobjectif et super grand angle) est visiblement moins efficace.

Faible lumière

La photo animalière exige beaucoup des capteurs en basse lumière. Que le sujet se cache dans la pénombre, qu’il ne sorte qu’à l’aube ou au crépuscule, qu’il faille augmenter la vitesse d’obturation pour ne pas avoir de flou de bougé, ou pour toutes ces raisons à la fois, le capteur doit capter tous les photons possible. La grande surface du capteur plein format du réflex devrait exceller dans cet exercice.

Et en effet, pour cette série de photos prises sous le phare, l’image prise par le Nikon est de bonne facture. Corrigé à -0.7 stop, en mesure d’exposition spot, le cliché présente un contraste équilibré et la grille de radiateur est à la fois claire et nette.

Bien que la sensibilité soit montée à 1000 ISO, le bruit est encore peu sensible.

La mise au point est moins un problème pour le Sony dont la profondeur de champ est bien supérieure. L’image est pourtant prise à f/2.8.

Il est important de noter que l’appareil a conservé une sensibilité basse, ISO 200, et par conséquence une vitesse également basse de 1/8 de seconde. La mise au point, sur les durites, est un peu en avant par rapport à l’image prise par le Nikon. Malgré un temps de pause assez long, la stabilisation évite le flou de bougé.

L’image est assez bonne. Mais l’appareil semble trouver ses limites dans les zones sombres, en tout cas en ce qui concerne le traitement jpeg qui fait apparaître des irrégularités (sur le bouchon du radiateur à gauche de la fourche). Les couleurs sont toujours plus froides qu’en réalité. Les multiples menus permettent cependant de corriger la balance.
Je regrette à nouveau la profondeur de champ trop importante car elle ne permet pas de séparer le sujet de son environnement.

La GoPro est contrainte de monter à 2140 ISO pour maintenir une vitesse de 1/100e de seconde. Pour rappel, le mode HDR es activé et tente d’éclaircir les zones sombres. Il y parvient d’ailleurs mais pas sans mal en ce qui concerne la netteté. Celle sur le radiateur est acceptable. Mais le reste est « mou », avec un grain sensible même s’il semble que le traitement ait un peu amélioré les choses en lissant les écarts de couleur.

La GoPro propose une fonction basse lumière qui n’a pas été activée ici. De fait, à part pour aller filmer en environnements noirs, comme en spéléologie ou par nuit noire, je ne suis pas convaincu de l’intérêt de cette fonction.

Toujours à f/1.8 le Samsung ne monte pas trop en ISO, 640, pour maintenir une vitesse de 1/100e de seconde.

J’ai manqué la mise au point du le radiateur, ce sont les durites qui sont nettes. En aparté, le S20 permet de passer en mode ‘Pro’ pour faire une mise au point manuelle. Cette option est très efficace, en particulier en macro, mais je ne l’ai pas utilisée ici. Et comme on peut le voir, la mise au point en pointant la zone à considérer sur l’écran est assez approximative.

Le reste de la photo est remarquable grâce à la puissance du mode HDR. Le câblage en haut à gauche de l’écran est le plus net de tous, sans que les zones claires ne soient saturées. Au contraire : l’herbe en bas à gauche est bien exposée. Ce même mode qui rendait précédemment une photo aux couleurs artificielles arrive à faire des miracles ici pour ceux qui veulent révéler tous les détails. C’est presque tellement efficace qu’on se demande si une option pour doser la compensation HDR ne serait pas parfois utile.

Selon le type de rendu que l’on souhaite obtenir, cinématographique ou encyclopédique, on se tournera vers le réflex ou vers le photophone. Le compact pourra éventuellement convenir après quelques réglages colorimétriques.

Macrophotographie

De la mousse d’un cappuccino à la tête d’un coléoptère, il est des photos qui demandent de ne montrer que de fins détails.

Un objectif spécial macrophotographie (Tamron 100mm) monté sur le Nikon fait des merveilles. A tel point qu’à ce stade nous avons sûrement déjà un vainqueur.

La mise au point demande de la précision car la profondeur de champ est millimétrique; comme le montre le flou de l’aiguille séparée juste de quelques millimètres du cadran. Le diaphragme est pourtant à f/11.

L’objectif du Sony ouvre quant à lui à f/4. Mais il n’a pas la même noblesse et ne peut prétendre à grossir autant. La définition du capteur permet bien d’agrandir la prise de vue pour afficher un résultat similaire au reflex.

Il ne peut cependant pas aller beaucoup plus loin sans que la pixellisation soit visible, alors que son opposant permet de rentrer encore plus dans le détail. Il ne fait que de la proxiphotographie, pas de la macro.

Le résultat produit par la GoPro est simplement inutilisable. L’appareil n’est pas prévu pour cet usage.

Au suivant…

L’objectif intermédiaire du Galaxy S20 Ultra, le grand angle, est celui qui a le capteur le plus large. Il est utilisé ici.

La vitesse de 1/662e de seconde compense les tremblements. Même sous l’effet de la tension de régler correctement la mise au point, toujours compliquée sur un téléphone, je ne devrais pas avoir de flou. Il est pourtant bien là. Il n’est juste pas possible de grossir pour faire de la macro photographie.

En résumé, plus que dans toutes les autres conditions, les photos macro imposent d’utiliser un objectif adapté, voire spécialisé. Le reflex est bien le seul vainqueur de cette comparaison.

Synthèse

Les appareils photos numériques des photophones sont de très bonne qualité. Dans des conditions simples, leurs capteurs très détaillés associés à de fortes capacités de traitement d’image fournissent des résultats similaires à ceux de véritables appareils photos. A condition toutefois de corriger leurs couleurs trop saturées.

Le Samsung Galaxy S20 Ultra gère également bien les conditions de faible luminosité.

Pour traiter les autres situations que l’on rencontre en voyage, zoom, macro, mais aussi l’utilisation de filtres optiques (solaires, polarisants…), d’illumination créative (flash déportés, colorés, multiples…) les photophones ne peuvent n’offrent toujours pas la polyvalence d’un appareil expert ou reflex.

La qualité d’image des GoPro et drone testés ici est, comparativement, décevante. Tous deux sont en réalité plutôt destinés à la vidéo. La qualité d’image a alors moins d’importance que la stabilisation redoutable et la résistance. Mais cela, c’est un autre comparatif.