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Sydney to Jervis bay


Le camping greenpatch de jervis Bay est juste génial. Il aurait été parfait s’il n’y avait pas eu autant d’hispanisants avec leur musique jusqu’à 10h30 dans la nuit. Les abords sont splendides, avec des wallabies, un petit torrent a traverser à moto, une plage protégée des vagues avec un des sables les plus blancs d’Australie…

J’ai perdu ma lampe torche et je mange à la lumière de ma torche de téléphone lorsque j’entends des petits pas. C’est un opossum qui se promène et tourne autour de ma table. Cela m’inquiète car je ne voudrais pas qu’il vienne s’en prendre à ma nourriture.

Je remets finalement la main sur cette cette satané lampe frontale que j’avais rangé un peu hâtivement dans une poche de mon blouson en partant la dernière fois. C’est fou ce qu’il est important de toujours ranger les choses au même endroit si l’on veut être certain de les retrouver la foi suivante. du coup on passe tout son temps à défaire et faire ses bagages !

Le lendemain, une bonne baignade avant le départ et je me lance vers les chutes de Granite falls. Le chemin qui y mène est un peu humide avec quelques montées, je progresse prudemment dans la forêt. Et je suis bien récompensé par la vue sur les chutes.

La belle route, qui hésite entre la côte, des marais et la forêt, m’amène à Mogo. C’est un village dont on vante l’atmosphère des pionniers mais je suis un peu déçu. L’atmosphère ‘touristes’ y est aussi sensible. Je continue.

Je note un changement très sensible vers Narooma. La végétation est bien plus verte. Les collines de pâturages sont parsemées de vaches, pour la plupart noires. Les arbres ressemblent bien plus aux feuillus européens. Je suis dans une région de fermes laitières.

En m’arrétant prendre un vrai milk shake fraise (80% lait, 20% glace) à Bodalla j’ai appris que certaines sont immenses : 10.000 têtes de bétail. Et même plus vers Beda. C’est de l’industrie lourde! Trop gros certainement, où est la place de l’homme dans ces fermes usines?

Il commence à se faire tard. Le temps devient menaçant. J’hésite à continuer. Allez, petit effort! Je me rapproche de ma cible pour demain.

La pluie commence à tomber, la température a baissé avec l’altitude et mon jean commence à être bien froid. Je n’arrive pas au camping gratuit que j’avais programmé, je stope 20km avant à Bemboka, camping payant qui utilise les installations sportives du village très rural. Le barbecue a un toit. Tant mieux : je vais m’installer dessus pour ne pas trop mouiller la tente.

Et j’ai bien fait. Sitôt montée, ce sont des paquets d’eau qui me semblent tomber du ciel.


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