Un de mes objectifs en venant en Australie est de découvrir sa faune et sa flore, très particuliers. Pour mieux la reconnaître, j’ai pris un nuit au zoo de Taronga, un établissement qui mérite bien ses cinq étoiles. Pour son service, pour la qualité de son restaurant, pour ses chambres dont certaines donnent sur le zoo – la mienne, au second étage, donne sur l’enclos des kangourous – et pour l’accès gratuit au zoo.
La visite du sanctuaire, qui regroupe des animaux typiquement australiens, est intéressante. J’apprends que l’entretien d’un koala leur coûte 20.000 dollars (plus de 12.000 euros) par an, essentiellement en nourriture. Je vois le comportement des échidnés qui me sera très utile pour les repérer dans la nature. Les réactions d’un animal captif habitué à l’homme sont différentes de celles d’un animal sauvage, mais se déplacements, sa façon de se cacher sont identiques et j’apprends beaucoup de choses.
Le zoo contient une belle volière d’oiseaux locaux, un casoar dont la taille est plus importante que je ne le pensais, deux diables de Tasmanie, des kangourous… il ne manque que le wombat, et éventuellement les arachnides et reptiles (pour lesquels sont construits de nouveaux bâtiments).
Un orage éclate le soir, le grand kangourou sous ma fenêtre va se réfugier sous un arbre bas.
Tout le zoo se calme avec la nuit. J’en profite pour prendre un douche, la chambre est conçue avec des brise vue qui, ouverts, permettent de voir les arbres depuis la salle de bain. Un régal.
Le petit déjeuner est lui aussi un régal. Varié (anglais et international avec vrai croissants et pasteis de nata, jus d’orange frais…) j’ai la chance d’être placé avec une vue sur le lever de soleil sur la baie. Un excellent moment.
C’est difficile de quitter ce havre de paix. J’ai cependant de la route qui m’attend pour rejoindre le mémorial du débarquement de James Cook qui marque le début de l’installation durable des anglais en Australie. Ce n’était qu’il y a 250 ans. Et pourtant la baie abrite maintenant des navires immenses et un port permettant leur déchargement. L’Homme a une terrible capacité de modifiation de son environnment.
Heureusement il sait aussi préserver des espaces naturels. Jervis Bay en fait partie et j’ai la chance d’avoir pu y réserver un emplacement pour la nuit dans le camping.
Je commence par me tromper d’entrée de camping, doit traverser un petit torrent à moto, croise des kangourous près des sanitaires, l’endroit me plaît.
La plage est vide, le sable d’une blancheur souvent vantée. L’eau à peine fraîche. En préparant mon repas je vois un opposum venir roder à quelques mètres. Je lui enjoins de partir de peur qu’il ne convoite ma nourriture.
Mes voisins hispaniques qui monopolisent presque tout le camping sont un peu bruyants (particulièrement le matin en venant faire leur vaisselle sur le point d’eau à proximité de ma tente) mais je passe quand même une bonne nuit dans ce coin de paradis.
2 réponses à “Sydney – Taronga”
Salut M Fetch. J ai pris un peu de retard sur la lecture de tes aventures. C est bon je suus remis a jour. Tu as deja en qqs jours vecu pleins d aventures… et de variations meteo. Grottes… putty road… koala… brisbane et sydney et son petit coin de Paradis. J espere que ton téléphone tiendra et ravi de voir la gentillesse des gens… un coup le casque un coup le baton… toujours retrouvés.profites bien de ce 1er avril avec ou sans poisson selon ton inspiration. Bises de Provence. Laurent
Merci pour ces mots. Je me régale.
Et pense à toi – il faut bien qu’il y en ait qui travaillent… pour payer leurs futures aventures 😉
Bon courage