Melbourne est la seconde plus grande ville d’Australie après Sydney. La peut se visiter sous plusieurs angles.
J’ai pris le partie de commencer par un peu d’histoire avec la shrine of remembrance qui retrace l’histoire de la participation des neo-australiens dans les guerre depuis la première guerre mondiale.
On sent beaucou de loyauté et de fierté a participer à la geopolitique mondiale dans ces expositions. Nation jeune sur l’echiquier mondial, la pays veut y trouver sa place. Je dispute un peu avec un guide de 60-65 ans à l’entrée. L’agressivité de la Russie le préoccupe. Il a des informations que je ne retrouve pas dans mes médias, sans doute l’influence des médias anglais ici. Mais le côté belliqueux des russes ne fait aucun doute sur une carte du Global Peace Index.
J’entends à quelques kilomètres les bruits de moteurs de compétition. C’est le jour du Grand Prix de F1 de Melbourne. Ce n’est pas ma priorité mais je vois passer quelques bolides depuis les grilles du parc Albert. Il est très proche de centre.
En parlant de centre, je me sens mieux qu’à Sydney. Les buildings sont moins hauts ? Ou plus espacés ? Ou bien avec le temps je prends mes marques dans ces grandes villes? Une chose est sûre, l’absence de problème de parking y est pour beaucoup. Car contrairement à Sydney, les motos peuvent se garer sur n’importe quel trottoir tant qu’elles ne gênent pas les piétons/poussettes… C’est pour moi et mon mastodonte sur deux roues une libération.
Le parc botanique est aussi une excellente occasion de faire une pause détenteau milieu des ‘Purple Swamphen’, noir et bleu sombre au premier plan sur la photo:
Melbourne a moins d’attraits historiques que Sydney, et mets plus en avant un côté dynamique, peut être plus humain. Il y a bien cependant de beaux monuments à visiter, comme la cathédrale Saint-Paul et son remarquable vitrail d’entrée.
La gare de Flinders street, Federation square, la rue piétonne Degraves… beaucoup de choses à voir sont proches et ouvertes au public.
Je manque de justesse la visite du parlement car j’ai trop apprécié l’intérieur de la cathédrale Saint Patrick.
A proximité, le Princess Theater n’est pas ouvert au public en-dehors des représentations. Mais son architecture et sa décoration méritent un arrêt.
Je commence à fatiguer de manœuvrer mon mammouth dans les rues, c’est la fin de l’après midi.
Avec 5,1 millions d’habitants, Melbourne est, comme Sydney, en croissance rapide avec à peu près un doublement de sa population depuis 30 ans. Des banlieues entières sortent de terre en au même moment, avec des maisons assez similaires ce qui renforce le sentiment de masse.
C’est dans une de ces banlieues, à Point Cook, au Sud Ouest, que j’ai réservé une nuit dans un pavillon ‘classique’ australien. Les environs sont d’un calme mortuaire. La maison avec jardinet derrière, pelouse ouberte sur la rue devant. La cuisine est vaste avec un grand îlot. Elle est commune avec le salon et donne sur le jardinet. L’entrée se fait donc par un long couloir avec une chambre de chaque côté. Deux autres chambres donnent sur l’arrière. Une seule salle de bain, un seul WC (à moins qu’il n’y ait eu une suite parentale). Pas de volet dans ma chambre qui donne sur la rue mais des stores vénitiens de bois qui occultent de grandes fenêtres. Je ne l’ai pas noté jusqu’ici, mais toutes les prises électriques ont un interrupteur. Bon à savoir quand on branche son.chargeur mais qu’ilnne se passe rien :-). Au final c’est agréable et coquet mais avec un manque certain de personnalité. Tout comme les habitants présents, asiatiques, qui ne parlent pas anglais et resteront dans leur chambre presque tout le temps. Bref, ce n’est pas passionnant.