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Great Ocean Drive


Pour le petit déjeuner j’ai trouvé des Anzac biscuits au Coles du coin. Ce sont des sortes de cookies aux flocons d’avoine dont le nom rappelle celui des soldats australiens (Australian and New Zealand Army Corps). Un peu denses, et je ne sais pas si c’est la recette la plus répandue mais ils sont très bons.

Je laisse ‘La Diva’ derrière moi après avoir visité le parc national des tuyau d’orgues et reprends les commandes de ‘Jolly Jumper’. En comparaison, la BMW est un vrai vélo!

Cap au Sud Ouest, vers le parc de You Yang. J’y fais une belle balade, mais malgré tous mes efforts pour trouver un marsupial, son objectif de voir un koala sauvage est manqué.

Je continue en descendant la côte découpée, constellée de brisants menaçant les bateaux. C’est d’ailleurs pour désenclaver cette zone que quelques 7000 soldats, entre les deux guerres mondiales, se sont armés de pelles et de pioches pour construire à la main cette Great Ocean drive de près de 250km. Un édifice leur rend hommage.

Ce qui fait le succès incontesté de cette route, outre sa proximité de Melbourne, c’est d’être resté sauvage. Presque aucune habitation, pas de commerce, la nature a gardé toute sa place. En témoignent de nombreux oiseaux, reptiles et bien sûr kangourous.

Je crois que j’ai de la chance : j’ai lu partout que la route est très fréquentée le week end, ce qui est mon cas. Pourtant le traffic est très raisonnable. Probablement parce que je passe tard dans la journée. J’ai en effet un point de chute à mi parcours, au Aire River West campground, dans le cap Otway national park. Du coup la route est à moi. Et je prend beaucoup de plaisir à enchaîner les petits virages avec vue sur le détroit de Bass qui sépare l’Australie de la Tasmanie.

Au camping, mauvaises découvertes : mon réchaud ne chauffe plus beaucoup. Je tente de déboucher le gicleurs et cela fonctionnera très bien.


Je fais une vraie chasse aux trésors aux toilettes dans le noir, en les manquant de quelques mètres avant de parvenir à télécharger le plan du camping. Trouver un.endroit avec du réseau relève aussi de l’exploit.
Plus agaçant, les habits chauds que j’utilise la nuit sont humides, froids et je ne veux pas humidifier mon sac de couchage en duvet qui perdrait son isolation. Je les enfile et passe un moment à attendre qu’ils sèchent. Très désagréable mais c’est du synthétique : ils sèchent assez vite.


2 réponses à “Great Ocean Drive”

  1. Coucou Olivier ,
    BON ANNIVERSAIRE !!!
    Merci pour tes récits intéressants.
    Bonne continuation.
    Bises Janie

    • Merci!
      Je passe en quelque sorte chaque jour à ouvrir un peu mon cadeau. Une sorte de calendrier de l’avant en taille réelle, et ce n’est pas fini… 😀
      Bises à tous.

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