Le deuxième nom qui me vient à l’esprit en Australie c’est ‘immense’. Bien sûr, en regardant la carte je savais que les distances seraient importantes. Mais à force de dézoomer pour voir la totalité de la région j’avais fini par croire que Brisbane était bien plus petite.
Et ce ne sont pas seulement les distances : j’aperçois des chauve souris de la taille de corbeaux, quelques ibis de la taille de hérons, de grandes pies, des fougères arborescentes.
Les gratte ciels du centre écrasent les cathédrales de leur gigantisme.
Le coin reste pourtant très agréable car la ville n’a que quelques centaines d’années. Ainsi, contrairement à l’urbanisme européen, les avenues et les parcs ont une taille adaptée aux gratte ciels. L’ensemble n’est pas étouffant.
Autre corollaire de cette courte histoire, les Australiens sont attentifs à leur patrimoine. En témoigne la conservation du plus vieux moulin à vent d’Australie, en plein centre ville.
Mon hôte habite depuis 30 ans une maison dans un bloc de maisons mitoyennes. C’est un voyageur compulsif qui a déjà découvert 77 pays et, à plus de 70 ans, continue de voyager : Nouvelle Zélande, Turquie puis Corée du Nord sont à son programme pour les trois prochains mois. Traducteur, il parle 4 langues. Il m’incite à aller visiter South Bank, une plage en plein centre. En effet, située à proximité du tropique, Bridbane propose des aménagements (en accès gratuit) que son climat chaud (il fait plus de 35⁰ au moment où je découvre, sans un pouce de vent) inhabituels.
J’en ai profité pour terminer mes courses. Je peux dire au revoir à cette charmante ville. A dans 2,5 mois si tout va bien.