Home » Adelaïde

Adelaïde


Avant de rentrer dans Adélaïde en arrivant par le Sud Est, il faut s’arrêter dans le village aux origines allemandes de Hahndorf. Les petits bâtiments alignés rivalisent de charme et les arbres ont sur mon passage les multiples couleurs de l’automne. On trouve de tout dans ce village : hôtels, bars, musées, boutiques d’art, cafés. Cela tombe au meilleur moment pour un petit déjeuner. Le ‘Same but different’ a ouvert en fin d’année dernière et je le recommande chaudement : propriétaire et serveuses très aimables, bon café, bon gâteau, plusieurs salles et terrasses et pour un prix très honnête.

Adélaïde n’est qu’à une vingtaine de kilomètres, j’y suis vite. Son plan est particulier. Une centre ville carré ceinturé d’espaces verts, le tout inscrit dans une ville de grande taille. C’est très joli ; il y a la mer à côté, la rivière Totrebd avec les berges vertes pour se reposer et des montagnes pas loin.

On s’y sent bien. La principale rue piétonne, Le Rundle Mall est l’occasion de compléter mon ‘consommable’ électronique. Cinq cartes 128Go : je n’ai pas assez de bande passante pour télécharger mes vidéos dans le coude. Et trois câbles usb. Entre la pluie et ma mauvaise habitude de tirer dessus en descendant de moto, il ne durent guère plus de deux semaines. Impossible par contre de trouver une vitre d’objectif pour ma gopro. Tant pis, je vais garder le mien qui est fendu et probablement plus étanche.

Le mobilier urbain est surprenant.

J’avais noté que la chocolaterie Haigh’s occupe depuis 1915 le ‘Beehive corner’, un bâtiment gothique à l’extrémité Ouest du Mall. L’occasion de goûter à leur Bilby de Paques en chocolat, vraiment réussi. Pour rester dans le culinaire, Adélaïde a une spécialité : le pie floater, une petite tourte qui nage dans une soupe de pois un peu épaisse. Difficile de trouver un restaurant qui le propose en cette semaine de préparation de Paques. La ‘Bakery sur O’Connell’ est le troisième et le bon. Leur pie était moins bonne que celle de Milton, mais l’ensemble reste convaincant.

L’auditorium de l’hôtel de ville et /son orgue, dont la première version remonte à 1877, m’ont impressionnés par leur finesse. Le nombre d’église est aussi déconcertant. C’est dans l’est de la ville que j’en ai vu le plus. Elles sont parfois les unes à côté des autres.

Je m’échappe de la ville en prenant ‘gorge road, une petite route tortueuse qui me rappelle la Putty road de Sydney en plus courte. Le barrage de kangourou creek est presque à sec. La météo a pourtant été pluvieuse, cela n’annonce rien de bon pour les années à venir…

Je continue sur la route des vignes : la célèbre Barossa valley.

Mais qu’est-ce que c’est que ce problème? J’ai une alerte au tableau de bord. Le feu arrière serait en panne ? Cela ne semble pas poser de problème autre que le régulateur de vitesse qui ne fonctionne plus. Ennuyeux.

Je suis arrivé sur l’ »ovale » de Tarlee. Une ovale est une piste autour d’une zone engazonnée. Cela peut servir fr terrain de sport. Tarlee est tellement petit qu’un habitant qui promène son chien m’explique que le camping autour de l’ovale, la boulangerie et le pub sont les seuls lieux qui attirent encore les touristes à Tarlee.
Et c’est vrai que le pub est un peu mort. Trois clients seulement. Je vais y goûter des vins. Un moscatel effervescent, fruité et légèrement trop sucré de mon point de vue. Et un syrah. Ce dernier a du potentiel, mais il est trop jeune. C’est peut être ce que je regrette depuis que je goûte des vins australiens : ils sont trop ‘bruts’ par rapport à ce dont j’ai l’habitude. Le syrah est bien astringent, mais pas autant que je le pensais. Épices, léger chocolat mais qui ne cachent pas les fruits rouges et la banane. Pas assez mature. Peut être que le pub de Tarlee n’est pas la meilleure adresse non plus.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *